▬ Age ; dix-neuf ans.
▬ Activité/profession ; étudiante en journalisme.
▬ Qualités - défauts ; gentille - aimable - polie - attachante - amicale - généreuse - naïve - exigeante - manipulatrice - jalouse - possessive - lunatique.
▬ Hobbies ; la danse, la musique, la mode, le cinéma, la photographie & le dessin.
▬ Statut amoureux ; célibataire.
▬ Orientation sexuelle ; hétérosexuelle.
▬ Groupe ; juliette; in pericolo.
▬ Avatar ; Shailene Woodley
▬ Crédit ; mel.

« - Bonjour Laura, pa...
- C'est Joy.
- Très bien, Joy ! Parlez-nous de vos parents, de votre naissance et tout ce qui touche à cela.
- Eh bien... mes parents m'ont appelée Laura. Ils ont toujours aimé les prénoms à connotation latine, ce qui explique ce prénom que je n'aime pas vraiment. Je trouve qu'il ne correspond pas au genre de personne que je suis. C'est pourquoi je préfère que l'on m'appelle Joy, qui est mon deuxième prénom. Je me suis toujours présentée sous celui-ci. Commençons par ma naissance. Je suis née le vingt-et-un juillet de l'année mille neuf-cent quatre-vingt onze, à Madrid. Ma mère, Paula y est née et a passé toute sa vie là-bas où elle a rencontré à l'âge de dix-huit ans, mon père, Enzo, d'origine italienne venu en Espagne pour travailler. Ils ont toujours vécu ensemble mais le choix Espagne/Italie a toujours créé des disputes entre eux puisque tous les deux voulaient rester dans leur pays d'origine. Finalement, c'est mon père qui a cédé et ils ont donc passé leur vie à Madrid.
- Votre enfance a-t-elle été joyeuse ? Racontez-nous.
- Mon enfance a été ce qu'il y a de plus banale. Mon père était un grand banquier et ma mère possédait l'un des plus grands et connus des restaurants de la capitale, ils gagnaient très bien leur vie et cela m'a permis de toujours être gâtée et avoir ce que je voulais. Ils ont toujours gardé de l'argent de côté qu'il m'ont consacré dès ma naissance. J'ai eu une enfance tranquille, tout aussi normale que les autres enfants de mon entourages puisque j'ai passé ma vie dans des écoles privées avec des personnes pareille que moi. À la maison, mes parents m'apprenait à manger et parler correctement, comme les personnes riches. Je devais tenir un langage soutenu et être polie avec tout le monde, ce qui ne me posait pas vraiment de problème. J'étais une enfance très sociable, très accueillante qui allait vers les gens tout le temps. Souriante, rigolote, j'aimais être le centre d'attention lorsque l'on avait des invités. La seule chose qui m'a manqué, c'est d'avoir un petit frère ou une petite sœur. Toute seule, je ne trouvais pas vraiment de quoi m'amuser, c'est pourquoi mes trois petites cousines Alicia, Andrea et Paulina venaient souvent chez moi. Nous étions inséparables.
- Et votre adolescence alors ?
- C'est le moment de ma vie qui m'a le plus marqué. Mon entrée au collège a été un grand, très grand changement pour moi. Je quittais mon école privée pour entrer dans une collège public, avec des gens de toutes classes sociales, beaucoup de personnes différentes de moi. Pour tout avouer, j'étais une personne assez solitaire, timide, réservée et à l'écart des autres. Je préférais rester seule plutôt que de devoir aller vers les gens. Tout le contraire de quand j'étais petite. Je travaillais bien parce que je voulais que mes parents soient fière de moi, et ils l'étaient. Les autres me considéraient comme une riche qui méprise les autres et qui préfère être seule plutôt que de se mélanger aux « pauvres ». C'est seulement vers l'âge de seize ans que j'ai commencé à m'affirmer, à prendre confiance en moi et à me mélanger aux autres. Je n'en pouvais plus de vivre dans des principes de me parents, à savoir parler correctement, surtout. Les manières, c'était plus trop mon truc et surtout j'en avais marre que l'on me juge par rapport à ça. C'est là que j'ai pris du caractère, que j'ai changé quelques manières que j'avais prises, quelques habitudes aussi. J'ai grandit.
- Et aujourd'hui ? Comment est votre vie, où habitez-vous ? Êtes-vous heureuse ?
- À force d'insister, mon père a obtenu ce qu'il voulait. Nous avons déménagé en Italie, à Rome, il y a deux ans de ça. J'avais dix-sept ans, j'avais des amis, ça a été un peu dur de quitter Madrid et tout le monde mais finalement ça a été bénéfique pour moi. C'était l'occasion de changer d'air, de rencontrer de nouvelles personnes qui ne me connaissaient pas et qui ne pourront pas me juger sur mon passé. Rome est une très belle ville et je me suis vite faite à la langue italienne grâce à ma mère. Les gens y sont accueillants et la bonne humeur est toujours là, je ne pense pas quitter l'Italie un jour. Je fais maintenant des études en journalisme. »
- Bien. Avez-vous une particularité ? Qu'est-ce qui vous différencie des autres ?
Je n'ai absolument aucun idée de ce qui me différencie des autres personnes. D'ailleurs je ne cherche ni à être pareille, ni à être différent. Je suis moi et c'est tout. Puis, je ne sais pas l'on peut appeler cela une particularité, mais, je suis claustrophobe. Je m'en suis aperçu en montant dans un ascenseur à l'âge de onze ans. Je n'ai pas du tout supporter d'être comme ça enfermée, j'ai même perdu connaissance. Depuis, j'ai peur d'être oppressée, dans une pièce où l'espace est petit.
- Merci pour vos réponses Joy ! À bientôt ! »